Spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, le Dr Jean-François Emeri exerce au sein du Centre de Chirurgie plastique Lausanne depuis 1995. Une unité indépendante fondée en 1977, qui a tissé des liens étroits avec la Clinique Cecil.

Chirurgie et médecine

Parce qu’une opération de chirurgie plastique n’est jamais anodine, mieux vaut s’en remettre à un spécialiste. Fort de près de 40 ans d’expérience, le Centre de Chirurgie plastique Lausanne a été créé par les Drs Rodolphe Meyer et Ulrich Kesselring. Ce sont aujourd’hui les Drs Jean-François Emeri et Michele Zanzi, spécialistes en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, qui exercent au sein du centre. Une partie des patients sont opérés à la Clinique Cecil, avec laquelle le centre collabore depuis sa création. «Notre lien avec la Clinique Cecil est un vrai plus pour la sécurité des patients, souligne le Dr Emeri. Il nous permet en outre de travailler en synergie avec les autres spécialistes de l’établissement, notamment pour tous les examens pré et postopératoires.» Cette configuration – un petit centre indépendant intégré – est peu fréquente en Suisse, contrairement aux États-Unis, où de nombreuses unités de chirurgie esthétique fonctionnent de la sorte.

Maladie ou complexes

La chirurgie plastique couvre en pratique des réalités variées, puisqu’elle permet de traiter des problèmes mettant en jeu la vie des patients, mais aussi des problèmes de confort; 20% de l’activité du Dr Emeri concerne ainsi la chirurgie reconstructive ou réparatrice. Une discipline complémentaire à d’autres spécialités médicales, la gynécologie, la dermatologie ou l’ORL par exemple. Il s’agit pour l’essentiel de reconstructions mammaires après un cancer du sein, de grandes lésions cutanées causées par des tumeurs et nécessitant des greffes ou des lambeaux de tissus, ou encore d’abdominoplasties «ayant valeur de maladie». Cette précision est importante, car on entre ici dans la zone grise de la chirurgie plastique, entre la chirurgie reconstructive et esthétique.

Relation de confiance essentielle

«Nous fonctionnons alors comme de petits entrepreneurs: nous établissons un devis, procédons à l’intervention, puis assurons les éventuelles retouches!» explique le spécialiste. Si, pour la reconstruction, le recrutement des patients se fait via d’autres spécialistes, pour l’esthétique, c’est le bouche-à-oreille qui fonctionne. «La chirurgie esthétique, c’est 50% de compétences et 50% de relationnel. Le contact est essentiel dans notre pratique: le patient doit être écouté et informé, afin de pouvoir décider en toute liberté.» À cet égard, la première consultation est particulièrement importante. Sans porter aucun jugement, le spécialiste interroge ses patients sur leurs complexes physiques et sur leur éventuelle gêne sociale. Il lui arrive d’ailleurs de refuser d’opérer les personnes à risque d’«insatisfaction programmée». «Mieux vaut ne pas entrer en matière lorsque l’on pressent que le patient ne sera jamais satisfait. Certaines attentes sont parfois irréalistes.»

Du Lifting à l’abdominoplastie

L’activité de chirurgie esthétique du Dr Emeri porte autant sur le visage que sur la silhouette. «Les opérations les plus fréquentes concernent les paupières, le nez et les seins. Je procède aussi à de nombreux liftings du visage, lipoaspirations et abdominoplasties», précise-t-il. Un savoir-faire également prisé par une patientèle étrangère, très attachée à la qualité et à la sécurité des soins garantis via la collaboration avec la Clinique Cecil. Le spécialiste est aussi fréquemment consulté pour des interventions secondaires. «Avec l’expérience, de plus en plus de demandes de ce type me sont adressées. C’est le cas notamment pour les rhinoplasties: j’interviens une fois sur quatre sur un nez déjà modifié, souvent en collaboration avec l’ORL.» Près de la moitié des gestes opératoires sont effectués sous anesthésie locale. Les cas ambulatoires sont pris en charge au Centre de Chirurgie plastique Lausanne, qui dispose de deux salles d’opération. Cela concerne par exemple les excisions de tumeurs cutanées, la pose d’implants mammaires ou encore certains liftings ou rhinoplasties. «Notre discipline nécessite une certaine souplesse pour les interventions légères, il est donc essentiel de pouvoir disposer à tout moment de notre propre structure.» Les interventions plus lourdes ont lieu au bloc opératoire de la Clinique Cecil.