Julia Billeter avait fait une grave chute chez elle. Elle s’est fait une rupture de la coiffe des rotateurs. Cela signifie qu’un tendon de son épaule était déchiré. Grâce à des séances de physiothérapie personnalisées, la retraitée alerte a retrouvé sa mobilité et sa joie de vivre.

À l’origine, une mésaventure stupide: en juillet 2018, Julia Billeter a fait chez elle une mauvaise chute sur le dos. Depuis, la vieille dame âgée de 75 ans ne pouvait plus bouger complètement le bras droit. En particulier, elle n’arrivait plus à tenir le bras de côté et à porter même des objets légers.

L’actrice retraitée originaire de Volketswil (ZH) espérait d’abord que la mobilité de son bras et de son épaule se rétablirait d’elle-même au fil du temps. Pourtant, comme aucune amélioration n’était perceptible au bout de deux mois, elle a consulté son médecin de famille. Celui-ci lui a recommandé une physiothérapie qui n’a pas convenu à Madame Billeter: «On ne m’a pas expliqué personnellement les exercices; ils m’ont été présentés de manière générale», déclare la retraitée alerte. «Je devais ensuite répéter ces exercices à la maison. Mais sans instructions, je ne savais pas vraiment ce que devais faire.»

Un diagnostic professionnel de la rupture de la coiffe des rotateurs apporte des certitudes

Madame Billeter a certes continué à se rendre à ses rendez-vous hebdomadaires, mais elle n’a pas tardé à laisser complètement tomber ses exercices. C’est ainsi que la douleur a persisté dans le bras: elle se manifestait en particulier le soir quand elle lisait au lit, alors que tous ses membres étaient détendus.

Insatisfaite du traitement et de l’absence de résultats, elle s’est adressée alors à l’Ortho Clinic de la Hirslanden Klinik Im Park, à Zurich. Une échographie a permis pour la première fois de diagnostiquer avec certitude la nature de son mal: en chutant, Madame Billeter s’était déchiré un tendon de l’épaule, ce que l’on appelle une rupture de la coiffe des rotateurs. «Ce tendon est une sorte de reliquat de la préhistoire qui n’a plus d’utilité en soi», explique Madame Billeter. Effectivement, sur les quatre tendons qui stabilisent le biceps à partir de l’épaule, le tendon qui s’est rompu chez Madame Billeter était heureusement celui qui n’avait guère d’importance pour la stabilité et la mobilité du bras.

Un éclair fulgurant dans le bras supérieur

Une physiothérapie ciblée était censée entraîner de manière conservatrice une guérison sans opération. Le traitement que Madame Billeter a commencé en janvier 2018 n’a pas tardé à porter ses fruits. «Ces exercices corporels ont été pour moi une révélation», jubile la retraitée. «Je pouvais beaucoup mieux bouger mon bras et pouvais enfin aller de nouveau aux séances de yoga.»

C’est alors qu’un incident inattendu s’est produit sans son bras: En plein milieu d’un mouvement, elle a ressenti une tension dans le tendon. «C’était comme un éclair fulgurant», se rappelle Madame Billeter. «Cela n’a pas été très douloureux; c’était plutôt une sensation bizarre.» Le bras a pris une coloration bleue foncée, de l’épaule au poignet, pourtant je n’ai guère ressenti de douleurs.

Explications rassurantes d’un chirurgien

Madame Billeter était inquiète. «Mon bras était horrible à voir, et pourtant je n’avais pratiquement pas mal. J’ai voulu savoir ce qui s’était passé», relate-t-elle. «Mais surtout je voulais que le chirurgien me dise si la poursuite du traitement conservateur de mon bras serait suffisant.»

Elle s’est alors présentée au cabinet du Dr Atul Sukthankar, spécialiste de chirurgie orthopédique et traumatologie, qui a pu lui expliquer ce qui s’était passé dans son bras: après la rupture de la coiffe des rotateurs, le tendon long biceps est devenu instable et la sollicitation était trop grande, ce qui expliquait la restriction de la mobilité et la douleur. Le tendon trop sollicité a fini par se déchirer, ce que Madame Billeter a ressenti comme un éclair foudroyant dans le bras. Là encore, elle a eu de la chance: des deux tendons du biceps, le plus long ne joue qu’un rôle très secondaire. Une perte de la force ne se manifeste d’habitude seulement que chez les sportifs de haut niveau. La mobilité est en grande partie totale. Rassurée, Madame Billeter a donc pu poursuivre ses séances de physiothérapie.

Le traitement conservateur d’une déchirure à un tendon de l’épaule porte ses fruits

«Le Dr Sukthankar m’a bien remonté le moral», confie Madame Billeter avec reconnaissance. «À l’issue de notre entretien, j’étais très rassurée.» Elle a suivi régulièrement son traitement conservateur et dans les deux semaines qui ont suivi, les bleus avaient disparu. Elle a retrouvé aussi la mobilité totale de son bras. «Je ne suis pas limitée dans mes activités domestiques et je peux retourner au yoga, sans ressentir de douleurs.» Madame Billeter est contente de pouvoir reprendre ses activités habituelles et d’avoir retrouvé sa qualité de vie d’avant: «J’éprouve un grand soulagement.»