Natalija Oehri (37 ans), jeune mère sportive de deux garçons, était en train d’apprendre à skier à son plus jeune fils lorsqu’elle est tombée au ralenti. Elle a tout de suite remarqué qu’il y avait un problème avec son genou. Le médecin du domaine skiable lui a pourtant assuré que tout allait bien. 8 semaines 1/2 plus tard, elle a décidé de se faire opérer du ligament antérieur. Découvrez dans l’interview suivante comment c’est arrivé.

Quel rôle la liberté de mouvement joue-t-elle pour vous?

Natalija Oehri: La liberté de mouvement a toujours beaucoup signifié pour moi. Jusqu’à l’âge de 19 ans, je faisais partie du cadre Relève de ski alpin. J’aime bouger, et sans activité sportive régulière, je ne me sens pas bien.

Combien de sport pratiquez-vous?

Natalija Oehri: Pendant ma carrière au sein du cadre Relève de ski alpin, j’avais cinq entraînements par semaine: soit de la musculation, soit de l’endurance, soit de la rapidité. Après avoir quitté le cadre, je m’entraînais trois fois par semaine à la maison sur mon vélo elliptique. Lorsque les enfants sont arrivés, j’ai dû réduire le sport pendant deux ans. Mais j’ai eu envie de m’y remettre par la suite: le vélo elliptique à la maison, le tennis une fois par semaine, et le golf de temps en temps. L’hiver, je retournais skier plus régulièrement.

Aujourd’hui, je pratique des exercices de musculation environ trois fois par semaine avec mon propre poids pour remplacer le vélo elliptique. C’est l’entraînement progressif après l’opération qui m’a motivée à m’y mettre.

Vous avez eu un accident de ski, que s’est-il passé?

Natalija Oehri: C’est arrivé pendant une excursion à ski en famille. Mon fils de trois ans avait un harnais et apprenait à skier. Je tenais la bride et nous skiions l’un derrière l’autre dans un virage. Mon fils est tombé et ne s’est pas relevé. J’étais juste derrière lui et j’ai freiné brusquement. Je suis resté accrochée à lui en stemm avec la pointe de mon ski, et mon ski droit a effectué une rotation vers l’intérieur. J’ai ressenti un craquement dans le genou. Je me voyais déjà avec une rupture du ligament croisé sur la table d’opération, puis clopinant avec des béquilles. Au bout de cinq minutes, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis relevée. Je pouvais tenir debout sans problème. J’avais juste un peu mal. J’ai pensé que j’avais eu une chance inouïe.

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Avez-vous été transportée directement aux urgences?

Natalija Oehri: Non, comme je pouvais encore skier, nous sommes redescendus à la station intermédiaire du domaine skiable, puis à la station inférieure en télésiège. Par précaution, je suis allée consulter le médecin du village et lui ai montré mon genou. Mais il s’est contenté de sourire et a affirmé que tout allait bien. Soulagée par son diagnostic, j’ai repris mes activités quotidiennes: le tennis, régulièrement, et le vélo pour me rendre au travail. J’avais un peu mal, mais je n’y ai pas accordé d’importance.

Après deux mois de douleurs ininterrompues, tout cela me paraissait tout de même très surprenant. J’ai donc consulté un spécialiste pour refaire examiner mon genou. Après avoir brièvement examiné mon genou, il a posé un diagnostic clair allant à l’encontre de celui du médecin de village: une rupture du ligament croisé antérieur. Dès le lendemain, j’ai passé un examen IRM qui a confirmé son diagnostic.

De quel traitement avez-vous bénéficié?

Natalija Oehri: Le Dr Krüger m’a présenté en toute neutralité les différentes possibilités de traitement. Je ne savais pas si je devais opter ou non pour une opération. J’ai fait part de mes doutes au Dr Krüger en insistant sur le fait qu’il était important pour moi de pouvoir reprendre sans problème mes loisirs, en particulier le ski et le tennis. Le Dr Krüger m’a expliqué que dans mon cas, une opération était la meilleure solution. Aujourd’hui, je suis certaine d’avoir pris la bonne décision.

Comment vous sentiez-vous après l’opération?

Natalija Oehri: Les premiers jours, j’avais très mal et je ne pouvais ni allonger, ni complètement plier le genou, ce qui était très désagréable. De plus, j’avais souvent des nausées dues à l’anesthésiste et aux médicaments.

Combien de temps a duré la réadaptation (attelle / physiothérapie)?

Natalija Oehri: Deux jours après l’opération, j’ai pu me relever et aller seule aux toilettes. Dès le premier jour, je me suis entraînée trois fois par jour avec l’attelle de mobilisation et les électrodes pour la consolidation des muscles. La physiothérapie régulière a commencé à partir du deuxième jour.

J’ai porté l’attelle pendant environ deux mois. Elle m’a apporté une certaine sécurité. J’ai eu une à deux séances de physiothérapie par semaine pendant six mois.

Combien de temps cela a-t-il duré avant que vous ne retrouviez votre mobilité?

Natalija Oehri: Malheureusement, la tuméfaction du genou se s’est pas résorbée aussi rapidement que je l’avais espéré. Lorsque nous sommes partis en vacances au bord de la mer six semaines après l’opération, je marchais encore avec des béquilles et je ne pouvais pas encore solliciter complètement ma jambe. Les deux semaines au bord de la mer et l’eau salée m’ont fait du bien. De retour en Suisse, c’est-à-dire huit semaines après l’opération, je pouvais marcher sans béquilles, solliciter complètement ma jambe et conduire sans problème.

Avez-vous sous-estimé quoi que ce soit pendant le processus de guérison?

Natalija Oehri: La seule difficulté a été la physiothérapie exigeante et sévère, mais que j’ai beaucoup appréciée. Je pense que si je vais si bien aujourd’hui, c’est seulement parce que mon thérapeute m’a fait régulièrement dépasser mes limites.

Comment vous sentez-vous aujourd’hui?

Natalija Oehri: Je vais très bien et je ne sens mon genou que dans certaines rares situations, après le ski ou le tennis, ou lorsque le temps change.

Avez-vous retrouvé votre assurance à skis ou vous sentez-vous toujours un peu mal à l’aise?

Natalija Oehri: J’ai juste été mal à l’aise pendant mes premières descentes (sept mois après l’opération). Mais cette sensation s’est dissipée rapidement. Aujourd’hui, j’ai retrouvé la même assurance qu’avant l’opération.

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